« Laisse ta nourriture être ton remède et ton remède ta nourriture » Hipprocrate
Nous avons tous en tête un seul et même plat de famille, ou hérité de nos ainés qui ravi nos papilles, nous rappelle des souvenirs agréables. Notre madeleine de Proust à nous.
Quelle soit en tube, ou en pot, que serait un couscous sans Harissa ? Gout bien connu de centaines de pays, de mœurs et de culture, le piment en est son ingrédient principal.
Selon diverses sources, et débats d’appartenance, la harissa serait d’origine tunisienne ou andalouse, et aurait été inventée au 16e siècle.
Cette sauce épicée à base de piments séchés, de cumin, d’ail, de coriandre, de carvi et d’huile d’olive a conquis tout le nord de l’Afrique notamment au Maroc, en Algérie et en Égypte, elle est l’ingrédient indispensable à un bon plat savoureux.
La Harissa, un patrimoine culturel ?
C’est en 2014 que le “Food Quality Label Tunisia” a été créé par le Groupement des industries des conserves alimentaires (GICA) afin de protéger la harissa.
En 2018, Ghazi Ghrairi, ambassadeur et délégué permanent de la Tunisie à l’UNESCO, a soumis la candidature de la harissa en vue d’une inscription au patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO.
Convaincu par son poids culturel, la demande de l’ambassadeur tunisien est retenue pour certifier que les préparations vendues sous le nom de « harissa » sont élaborées selon une recette incontestable et avec des ingrédients qualitatifs.
Malgré que cette demande demeure à ce jour, toujours en attente, la validation de sa candidature reconnait le caractère unique de cette sauce.
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